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Troubles des apprentissages - Dyslexie/Dysorthographie
Professeur : Madame Genard

Dans le cadre du cours de « Dyslexie-Dysorthographie », il nous a été demandé de rechercher soit un article scientifique soit un article de vulgarisation sur la dyslexie-dysorthographie. Pour ma part, j'ai choisi l'article scientifique. Je l'ai résumé, j'ai expliqué ce que j'avais appris et ce que j'en retirais.

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Voici le travail en PDF

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1. Choix de l'article

Article : "ADOLESCENTS, DYSLEXIE ET DIFFICULTÉS SCOLAIRES : RÉFLEXIONS ET ACTION
Quand la théorie sait mais que rien ne fonctionne !" - Françoise Estienne

 

J'ai choisi de travailler sur un article scientifique. En effet, Françoise Estienne, auteure de l’article, situe ses recherches par rapport aux études déjà menées à ce sujet, ce qui me pousse à affirmer que je me retrouve dans le cas d’un article scientifique et non d’un article de vulgarisation.             
M’informer sur cet aspect-là de la dyslexie à travers cet article me paraissait tout à fait pertinent car nous n’avons pas vu cela en profondeur lors du cours. Celui-ci était plutôt un complément et m’a apporté des informations en plus par rapport à ce que je savais déjà où ce que l’on avait déjà pu aborder pendant les séances sur la dyslexie.

2. Résumé de l’article, ce que j’ai compris

L’article a été rédigé afin de sensibiliser les lecteurs par rapport à la dyslexie, aux adolescents et à leurs difficultés scolaires. Au début, l’auteure pose une série de questions à propos de la dyslexie. Elle se demande comment établir des liens entre les recherches et les observations relevées sur le terrain. Le but de son article est de s’interroger sur la façon dont on peut approcher les difficultés scolaires d’un adolescent.

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Elle dresse la liste des différents types de personne que nous pourrions recevoir en consultation et énumère également les différents profils de ces jeunes adolescents. Lors de celle-ci, en fonction des parents rencontrés, ils sont soit en accord avec l’adolescent soit en opposition. La question, est alors posée, de savoir ce que représente pour l’adolescent d’être accompagné par ses parents ou non.

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Généralement, les ados rencontrés en consultation viennent « parce que « ça ne va pas » au niveau de leur scolarité ». L’objectif est donc de trouver la cause et de comprendre les difficultés. On peut alors demander « un bilan orthophonique » ou faire d’autres recherches. Cependant, le surplus de tests peut freiner l’adolescent qui essaye de trouver une cause.

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Il faut se mettre en réflexion à propos de la différence entre un adolescent dyslexique et un élève médiocre. Selon l’article, « la dyslexie se définit comme étant une difficulté durable de l’apprentissage de la lecture et de son automatisation ». La lecture n’est plus vue comme un critère à prendre en compte pour diagnostiquer une dyslexie chez un adolescent car un élève médiocre peut aussi avoir des difficultés en lecture sans pour autant être dyslexique. A contrario, certains dyslexiques lisent très bien.

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Avant de commencer à travailler sur quelque chose, l’adolescent passe par plusieurs étapes. La première étant d’aller à la consultation pour rencontrer le professionnel avec ses parents (le plus souvent la maman). Soit on est devant « des parents qui savent les difficultés de leur enfant, soit devant des parents qui les ignorent totalement ».

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Ensuite, vient la deuxième étape : l’adolescent est « vu seul et est au centre de la consultation ». Une discussion est entamée sur base de différentes questions comme : « Es-tu conscient de tes difficultés ? Peux-tu préciser celles-ci ? etc. » 


Puis, la troisième étape a lieu : le bilan. Il va permettre au jeune de mettre en avant « ses points faibles et ses points forts, préciser où il en est, analyser ce qu’il fait, etc. »

 

Le bilan comprend différents stades             
Le premier est le niveau de rendement : « il analyse où en sont les acquisitions primordiales de la scolarité (la lecture, l’orthographe, etc.) ». Le décodage, l’assemblage et leur automatisation vont être analysés. On va observer ce premier niveau à l’aide de différents tests en fonction de l’orthophoniste. Il faut aussi faire attention à l’articulation qui influence une série de facteurs. « La capacité à structurer et synthétiser un texte » est également évaluée. La lecture est très importante et peut être un gros problème pour ces adolescents.

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« Ce sont les stratégies qui différencient un élève dyslexique et un élève en difficulté par rapport à un élève performant. Ceux-ci n’utilisent pas correctement ces stratégies. Leur charge cognitive est trop importante pour mettre en place des stratégies plus efficaces. Un élève dyslexique n’a pas acquis l’adressage et le décodage. »

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Le deuxième stade est le niveau de fonctionnement : « une observation extérieure des stratégies est réalisée. Le fonctionnement dépend des connaissances et des cognitions donc on passe au niveau suivant. »

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Le troisième stade est le niveau des connaissances métaconceptuelles : des questions sont posées à l’adolescent telles que : « c’est quoi lire ? A quoi ça sert ? etc. »

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Le quatrième stade est le niveau de représentation : tous les niveaux précédents engendrent des visions négatives de soi, des apprentissages, etc. « L’adolescent entre dans un cercle vicieux où pensée, action, émotion agissent ensemble et donc entraînent un décrochage scolaire. »

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Le jeune doit être conscient de là où il en est et de ce qui a eu lieu pour qu’il en soit arrivé là, il doit passer à l’action en réalisant des exercices qui lui permettront de développer des stratégies efficaces pour les résoudre.              
Un recadrage actif est mis en place et comprend « les objectifs définis par l’adolescent et l’orthophoniste ». Ce processus va proposer des remédiations collectives afin de permettre à l’adolescent « de se rendre compte qu’il n’est pas le seul dans ce cas ». Grâce à ce groupe collectif, le jeune va explorer « ses capacités et ses potentialités ». Il faut redonner le goût de la langue à l’adolescent. Montrer l’importance de la lecture, de l’orthographe dans le système.
Pour réconcilier les adolescents avec le langage, « on peut leur demander de créer un chantier d’écriture où ils exerceront la compréhension, la mémoire et la concentration. Ils travailleront également la métacognition et les stratégies d’apprentissage et plein d’autres facteurs. On peut également leur demander de réaliser des exercices avec des contraintes. »

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Pour conclure, l’article met en avant le fait qu’il y a de plus en plus d’adolescents qui consultent car ils ont des difficultés scolaires. Cependant, à l’heure actuelle, il est encore difficile de déterminer ce qui est la cause d’une dyslexie développementale. Certains jeunes ont déjà effectué plusieurs remédiations et d’autres sont totalement contre une rééducation. La thérapie collective serait un bon moyen de redonner goût de l’apprentissage du français aux adolescents qui éprouvent des difficultés.

3. Ce que j’ai appris

Grâce à cet article, j’ai appris à différencier un élève qui a des difficultés scolaires d’un élève qui est dyslexique. Il faut creuser et aller chercher les causes pour faire la différence. J’ai également pris conscience que lors d’un bilan, il y a plusieurs étapes à effectuer avant de pouvoir dire d’un adolescent qu’il est dyslexique ou non. Les orthophonistes peuvent réaliser différents tests en fonction de leur manière de travailler et en fonction de leurs objectifs. Je ne pensais pas que c’était possible car selon moi les tests devaient être les mêmes pour tous. Je me rends également compte du travail qui se fait en consultation ce qui n’est pas toujours le cas quand on n’en a pas l’habitude. L’important n’est pas de traiter directement les difficultés mais de les comprendre, de savoir d’où elles viennent et d’élaborer différentes stratégies pour les combattre ou les compenser. Tout ça se décide entre l’adolescent et celui qui le reçoit.       

4. Ce que j’en retire

En tant que future orthopédagogue, je dois avoir conscience que la dyslexie est un trouble de l’apprentissage complexe et difficile à déceler. Elle est différente en fonction des apprenants que l’on a face à nous. Ils ne présentent pas tous les mêmes symptômes. Il ne faut pas attribuer directement une étiquette à un adolescent mais aller chercher en profondeur les raisons de ses difficultés scolaires. Celui-ci risque de se renfermer sur lui-même après plusieurs remédiations. Il faut donc envisager d’autres méthodes comme la thérapie collective qui, je pense, peut être bénéfique pour tous les apprenants. Les parents ne voient pas toujours les difficultés scolaires de leur enfant. Il faut pouvoir les aborder et leur expliquer de quoi il s’agit pour qu’ils puissent s’en rendre compte. La motivation et l’estime de soi sont également deux choses sur lesquelles un orthopédagogue peut travailler grâce à des petites activités proposées à l’adolescent, qu’elles soient collectives ou individuelles.

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