Pour commencer le cours, Monsieur Gonda a rappelé la différence entre certaines notions. Ce qui m’a semblé indispensable car je n’ai pas toujours utilisé les termes adéquats en fonction des situations. Il est essentiel d’utiliser les bons mots pour désigner ce que l’on veut communiquer.

• « Handicap : désigne un désavantage social conséquence d’une déficience ou d’une incapacité.

• Incapacité : désigne une réduction partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité.

• Déficience : désigne toute altération d’une structure sur le plan physiologique ou anatomique. Déficience motrice, déficience psychologique et cognitive. »

 

Nous nous sommes surtout concentrés sur l’infirmité motrice cérébrale durant le cours.

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Qu’est-ce que l’infirmité cérébrale ?
« C’est une infirmité motrice liée à des lésions du cerveau survenue à la période soit anténatale (avant la naissance : consommation de tabac de la part de la maman) ou péri-natale (moment qui suite la naissance, quelques secondes après l’accouchement : manque d’oxygène) ou post-natale (après la naissance : un accident).     
L’IMC constitue un trouble moteur non progressif secondaire à un défaut ou une lésion du cerveau en maturation. C’est un état pathologique mais non héréditaire. »

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L’infirmité motrice cérébrale se manifeste de différentes façons :

• « Enfant qui ne sait pas tenir sa tête, elle a tendance à tomber

• Enfant qui n’arrive pas à ramper en se servant de ses membres inférieurs

• Enfant qui tarde à se mettre assis

• Etc. »

Les personnes atteintes d’une IMC rencontrent plusieurs difficultés comme :

• des troubles moteurs complexes (difficultés à organiser, commander et contrôler le mouvement)

• des faiblesses musculaires ou des raideurs.

• le repérage des données spatiales (pas de problème visuel mais des difficultés à dire où elle se trouve)

• l’analyse d’images ou la reconnaissance d’objets

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Voici la topographie de l’efficience motrice :

• « La diplégie spastique (maladie de Little) : tout le corps est atteint mais les membres inférieurs sont plus touchés que les membres supérieurs.

• La paraplégie : atteinte touche exclusivement les deux membres inférieurs. Ce sont des cas très rares dans le cas des IMC (accident de la route quand la moelle épinière atteinte au niveau inférieur provoque la paraplégie).

• La triplégie : touche tout le corps mais avec une prédominance au niveau des membres inférieurs et seul un membre supérieur est atteint.

• La tétraplégie : atteinte touche tout le corps.

• La quadriplégie : trouble massif qui va associer une insuffisance posturale du tronc, un contrôle de la tête souvent faible et une raideur des membres.

• L’hémiplégie cérébrale infantile : un seul membre qui est atteint et souvent cette atteinte peut arriver jusqu’au niveau de la moitié de la face.

• La monoplégie : un seul membre atteint, en général spastique.

• L’athétose : troubles du contrôle postural avec des mouvements involontaires lors de la posture et surtout des mouvements de faible amplitude. »

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Nous avons vu qu’il pouvait y avoir différentes causes à l’IMC :

• Les causes anténatales (avant l’accouchement) : AVC, manque d’oxygène, etc.

• Les causes natales (durant l’accouchement) : traumatisme, prématurité, etc.

• Les causes postnatales (après l’accouchement) : accident de la route, problèmes vasculaires, etc.
   

Concernant les symptômes de l’IMC, ils vont varier en fonction « de la déficience, de l’étendue, de la localisation et des lésions au niveau du cerveau. »

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Au niveau de la prise en charge de l’IMC, elle doit se faire rapidement. Il faut qu’il y ait un suivi régulier au niveau de l’équipe pluridisciplinaire pour que l’enfant soit accompagné et surveillé dans les meilleures conditions possibles. L’échange avec les parents va être très important car l’IMC de leur enfant sera probablement un choc pour eux.  Ils doivent être pris en charge autant que l’enfant pour pouvoir aider celui-ci au mieux. Il est nécessaire de partir des besoins de l’enfant et de mettre des moyens en place pour développer son autonomie maximale.

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Nous avons terminé le cours par la présentation de la méthode PETO. Celle-ci consiste à créer des actions qui vont permettre aux enfants d’acquérir une autonomie. Grâce à celle-ci, les enfants atteints d’une IMC pourront se développer dans n’importe quels milieux auxquels ils seront confrontés. Les enfants vont développer des stratégies pour s’adapter à différents contextes. L’apprentissage de ceux-ci va être mis au centre du processus et c’est sur celui-ci que l’on va s’appuyer pour travailler au mieux avec les enfants.