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Déficience sensorielle
Professeur : Monsieur Mbo Gonda

Dans le cadre du cours de « Déficience sensorielle », il nous a été demandé de réaliser une analyse réflexive sur celui-ci.

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Voici le travail en PDF

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1. Résumé du cours

En suivant ce cours, j’ai appris énormément sur ce sujet. Je ne connaissais pas beaucoup de choses à propos de la déficience sensorielle car je n’ai jamais eu l’occasion de côtoyer des personnes atteintes de celle-ci. Cela a donc été une belle découverte.

Monsieur Gonda a divisé le cours en deux parties : l’aspect visuel et l’aspect auditif.

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1. L’aspect visuel        
On peut distinguer le degré du handicap d’un individu en fonction de deux choses différentes :

  • « Son champ visuel : l’espace qu’embrase l’œil lors d’une fixation ; la distance qu’il y a entre l’objet et le regard.

  • Son acuité visuelle : l’acuité visuelle de près s’utilise pour la lecture et l’écriture (tout ce qui se trouve sur son cahier) tandis que l’acuité visuelle de loin sert, par exemple, à lire au tableau. C’est cette acuité qui permet de distinguer les objets. »

 

La terme « cécité » englobe différents types de déficiences visuelles

  • « Les amblyopes : Ils ont une diminution de l’acuité visuelle

  • Les personnes qui louchent : tendance à utiliser un œil et, de ce fait, l’œil qui était sain devient déficient car il est non utilisé

  • Les protanopes : Ils n’ont pas de visions de couleurs.

  • Les personnes qui présentent un nystagmus : l’œil effectue un mouvement régulier et saccadé comprenant une alternance de phases lentes et de phases rapides, les personnes atteintes ne peuvent voir que durant une phase lente (leur acuité visuelle est diminuée). »

 

Ensuite, j’ai découvert que l’on pouvait avoir différentes pertes de la vision :

  • « Perte de la vision centrale : La personne va avoir son champ visuel réduit du côté central mais élargi du côté périphérique.

  • Perte de la vision périphérique (vision en tunnel) : La personne voit en face mais elle ne voit pas en périphérie, elle ne voit pas tout ce qui est latéral.

  • Vision floue : La personne a une acuité visuelle réduite, elle a des difficultés au niveau de la lecture.

  • Vision avec des tâches : Suite à un diabète mal soigné ou à un glaucome, la personne a une vision avec des tâches. »


Monsieur Gonda a apporté des lunettes qui représentaient ces différentes visions et nous avons essayé de nous déplacer en portant celles-ci pour nous mettre dans la peau d’une personne malvoyante et nous rendre compte de sa/ses difficultés.
 

Puis, nous avons abordé les signes révélateurs d’une déficience visuelle (mouvements de la tête plutôt que des yeux durant la lecture, mouvements des yeux inhabituels, etc.) ce qui nous permet d’être vigilant pour la détecter.         

Nous avons réfléchi sur la manière d’accueillir un enfant malvoyant dans une classe. En effet, il est important que l’enfant acquière un maximum d’autonomie avant de rentrer dans une nouvelle classe. Pour cela, on peut l’inviter à l’avance en classe, lui permettre de se créer des repères. Au fur et à mesure de l’année, c’est important de discuter avec l’enfant de ses besoins et également de favoriser les échanges entre lui et les autres élèves de la classe.

 

Nous avons terminé l’aspect visuel par une présentation de l’alphabet Braille par Monsieur Gonda. Nous avons pu nous entraîner à déchiffrer une phrase écrite en Braille.

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2. L’aspect auditif      
Pour commencer, voici une définition de la surdité : « C’est l’abolition complète de l’ouïe. Une abolition partielle est une hypoacousie. L’oreille permet à l’homme d’avoir une ouverture sur le monde extérieur par l’intermédiaire des vibrations. Les différents organes qui constituent l’oreille peuvent être atteints et expliquer ainsi les différentes pertes auditives. »

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La déficience auditive est caractérisée par une perte de décibels. Il existe des déficiences auditives légères mais ça peut aller jusqu’à des déficiences auditives sévères. Celle-ci peut se développer avant (déficience auditive congénitale pré-linguale) ou après (déficience auditive congénitale post-linguale) le développement du langage.

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Puis, nous avons abordé les différents types de surdité :

  • « Surdité de perception : C’est l’oreille interne qui est atteinte.

  • Surdité de conduction ou de transmission : Elle est due à l’absence de mobilité entre les différents osselets qui constituent la chaîne de ceux-ci.

  • Surdité due à une neuropathie périphérique : C’est le nerf acoustique qui est atteint. »

 

Enfin, nous avons parlé du développement social de la personne sourde. Pour qu’une personne puisse communiquer et créer des liens avec les autres, il existe différentes méthodes.


Les méthodes gestuelles, dans celles-ci nous retrouvons :

  • La dactylologie : « Permet de représenter chaque lettre de l'alphabet par une position des doigts de la main. »

  • La langue des signes : « Chaque signe du vocabulaire de la langue des signes se compose d'un ou plusieurs mouvements dans l'espace, d'une ou des deux mains, placée(s) dans une (des) forme(s) précise(s). Il exprime un concept (mot en langue orale) précis. »

 

Les méthodes oralistes

  • La lecture labiale : « Permet au sourd de comprendre un interlocuteur oralisant, mais ne lui permet pas de percevoir l'intégralité du message. »

  • La méthode verbo-tonale : « Elle propose d'essayer de reproduire avec l'enfant sourd le processus naturel d'apprentissage du langage, en apportant le plus grand nombre d'informations possibles. »

 

Conclusion : les contenus apportés par Monsieur Gonda nous permettent d’avoir une première approche théorique sur la déficience sensorielle. De plus, les vidéos proposées lors des séances apportent un aspect plus concret au cours.

2. Analyse réflexive

Au début, ma première surprise a été de voir que le cours de déficience sensorielle se donnerait par un enseignant malvoyant. A la fois curieuse et intriguée, j’ai compris tout de suite que ce cours allait être d’autant plus enrichissant avec un enseignant atteint lui-même d’une déficience sensorielle. J’ai trouvé le cours très passionnant. Le contenu théorique et l’aspect pratique permettent de nous rendre compte de l’importance et de la difficulté de la déficience sensorielle. Grâce aux différentes vidéos proposées par l’enseignant, nous pouvons vraiment nous rendre compte de ce que vivent des enfants malvoyants ou malentendants ainsi que leurs parents.          
Pendant le cours, Monsieur Gonda a présenté différents outils pour les personnes malvoyantes ou aveugles. Des lunettes pour nous rendre compte des visions que peuvent avoir des personnes malvoyantes. La canne qui est un outil indispensable ou encore l’alphabet braille qui permet aux personnes de communiquer avec les autres. Nous avons eu l’occasion de les tester et c’est cet aspect concret du cours que j’ai vraiment apprécié et qui a été très pertinent pour moi en tant que future orthopédagogue.  

       

3. Lien avec l’orthopédagogie

L’orthopédagogue a un rôle important à jouer lorsqu’il se retrouve face à un enfant qui a une déficience sensorielle. Qu’il soit confronté à un enfant malvoyant, aveugle, malentendant ou sourd, il peut mettre en place des activités qui permettront de développer les autres sens de l’enfant.

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Pour des enfants malvoyants ou aveugles, voici une activité à proposer :

  • Jeu de l’objet : l’enfant a un guide, il doit trouver un objet caché dans la classe en écoutant les indices émis par l’autre enfant
     

Pour des enfants malentendants ou sourds, voici deux activités à proposer :

  • Jeu de mots : l’enfant a une feuille avec les différents pictogrammes qui représentent les lettres, un mot est écrit et il doit interpréter le mot en faisant les différentes lettres avec ses mains.

  • Jeu de construction de Lego : l’enfant reçoit une image avec une construction, il doit reproduire la même à l’aide de Lego. 

 

En tant que future orthopédagogue, il est primordial de permettre à l’enfant d’acquérir une autonomie maximale et de favoriser sa confiance en lui car cela lui permettra de s’intégrer au mieux avec les autres élèves de sa classe. Il n’y a pas que des activités pour travailler les autres sens à mettre en place avec l’enfant.           

4. Recherches personnelles

Vidéo d’un enfant malvoyant : https://www.youtube.com/watch?v=yXnu34-YL0Y

Cette vidéo me semble intéressante car c’est un petit garçon malvoyant qui a pleinement conscience de son handicap visuel et qui apprend à vivre avec. Son frère jumeau n’ayant pas de déficience visuelle, Joachim peut compter sur l’aide de ses proches.
Grâce à cette vidéo, on se rend compte des difficultés que peuvent rencontrer la famille mais également de l’importance du soutien de différentes structures et de l’aide mise en place par rapport aux besoins de l’enfant.    

 

Vidéo de l’intégration d’un enfant sourd à l’école primaire : https://www.youtube.com/watch?v=rk8wEBobSxA

Cette vidéo met en avant l’intégration d’un enfant sourd au sein d’une classe. On se rend compte des aménagements mis en place par le professeur. Celui-ci doit parler en face de l’élève pour qu’il puisse lire sur ses lèvres. Il a également instauré un micro, relié à son appareil auditif, pour que l’élève le comprenne plus facilement.      
L’enfant qui doit suivre les cours dans une classe ordinaire doit faire un effort de concentration énorme. En effet, il dispose d’un appareil auditif qui entend également tous les petits bruits parasites (cartables, chaises, etc.) ce qui lui demande deux fois plus d’attention que les autres.

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  • Brut. (2019). Malvoyant et âgé de 4 ans, Joachim apprend à vivre avec son handicap. Consulté le 31 octobre 2019, à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=yXnu34-YL0Y

  • Mbo Gonda, A. (2019-2020). Déficience sensorielle. Document non publié. HE2B, Bruxelles.

  • RaphaelITV25012012. (2012). Intégration d’un enfant sourd à l’école primaire. Consulté le 31 octobre 2019, à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=rk8wEBobSxA

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